29 décembre 2007

Revenir à ses vieux amours

Aujourd'hui, c'est le grand jour. Je reviens vous voir, vous parler et vous convaincre que cet endroit n'est pas mort. Il vit toujours, dans ma tête, du moins. J'ai manqué de temps et surtout d'inspiration; cette dernière s'étant entièrement jetée sur mes projets d'école. De plus, mes réflexions sur les sujets à aborder aujourd'hui, s'avèrent inefficaces. J'ai la tête pleine et quelque peu préoccupée. Et comme je ne veux pas que cet espace soit un journal intime, je vous épargnerai ces préoccupations. Alors de quoi vous parler... ... comment vous intéresser?



Une critique d'une exposition visitée: Sincèrement, je n'ai rien vu depuis E- @rt au Musée des Beaux-Arts. J'attends mon retour à Montréal pour aller voir Vik Muniz. Je pourrai alors vous en faire une critique.



De la poésie sur la magnifique région de Niagara (là ou je passe mes vacances des fêtes): C'est beau mais faut pas s'énerver non plus. La région est magnifique, les chutes aussi mais Niagara Falls, la ville, est horrible et m'enlève toute inspiration sur cette partie de la terre. Pourquoi prendre une si belle merveille du monde et en faire le lieu touristique le plus kétaine qui existe? ça me choque trop, alors je passe.



Un bilan de l'année 2007: Vous n'avez pas besoin de moi pour vous remémorez l'année qui se termine. Je peux tout simplement vous dire que pour ma part ce fut une année merveilleuse, remplit de décisions et de résultats positifs pour mon bien-être personnel et ainsi celui des autres. Et, je me suis fait des amis.... Je ne croyais plus pouvoir dire ceci dans ma vie, étant réellement bien entourée jusqu'à présent, mais c'est ce qui est arrivé.



Une critique de The Simpsons, The Movie: Vous l'avez surement tous déjà vu alors je ne vous direz pas comment j'ai bien aimé et comment le film a répondu à mes attentes. (Je l'ai regardé hier, alors il fallait quand même que je vous en glisse un petit mot.)



J'ai trouvé!



In Rainbows, mes premières impressions...



Je l'ai reçu. Il est arrivé avec le gentil facteur le matin de ma première journée de vacances. Je l'ai ouvert et je l'ai bien regardé. Je ne l'ai pas écouté, j'ai attendu le bon moment. Et ce dernier est arrivé. Et que dire... c'est très puissant comme album. On sent l'évolution et l'effort de création, le désir de pousser leur musique à un point encore jamais atteind. Je me suis laissée bercer et emporter par la voix de Thom Yorke qui devient plus assurée et plus claire. Elle se mélange si bien aux beats et aux mélodies nouvelles et ingénieuses du band. Plus Radiohead avance dans leur musique, plus on sent une maturité, un désir musical qui se tient loin d'un désir de première impression. Il existe une fusion solide et inouie entre chacun des membres et de leurs apports à leur création. Je suis comblée.



Bonne année à vous tous!



N.B. Je voudrais m'excuser aux plus fervents de la langue française. J'écris ce texte avec un clavier anglophone alors pour les accents et les corrections, j'ai eu quelques difficultés. Tous les accents ont du être copier coller d'un courriel, ce qui a ajouté du piquant dans la rédaction de ce texte. Je m'en excuse.

13 novembre 2007

Un peu de chaleur sur votre écran

Comme je suis débordée...
Comme l'étau se resserre à l'école...
Comme je n'ai pas tant la tête à écrire des romans...

J'ai décidé de vous offrir des images. J'ai choisi dans ma banque d'images, les plus beaux couchers de soleil que j'ai pu photographier depuis mon existence.

Ça vous fera patienter jusqu'à mes prochains écrits...




Chalet à South River, le 1er septembre 2007


Gaspésie, Bonaventure, Été 2007


Isla de la Piedra, Mexique, Mai 2004


Real de Catorce, Mexique, Mai 2004

Porto, Corse, septembre 2006


Propriano, Corse, septembre 2006

24 octobre 2007

Train train quotidien

Je suis assise dans ce wagon.

Il est bleu - très bleu, on lui a donné un aspect de bois teinté sur une pellicule de vinyle imprimée.

Je suis dans le métro de Montréal mais lorsque je m'arrête pour prendre le temps de regarder autour de moi, je me sens à la fois ailleurs et ici.

C'est beau, ça ressemble à la nuit. Le métro semble plus propre, malgré les papiers, les journaux, les billets de loterie, les bonbons qui se trouvent à mes pieds.

Des images collées sur les fenêtres du wagon rappellent la ville, des fois imaginaire, des fois celle que je connais.

Une petite fille vient d'entrer et semble heureuse d'y être, dans ce wagon qui n'est pas comme les autres wagons.

Des sons, des bruits, des voix - qui se mêlent à Mme Prochaine Station - viennent se joindre au quotidien, maintenant changé pour un instant, des travailleurs, étudiants et usagers du transport souterrain.

Des gens rient, s'amusent, se questionnent sur le pourquoi de la chose.

C'est tout simplement parce que...

Un xylophone qui annonce peut-être quelque chose de mystérieux. Parfois je crois qu'on me conduit ailleurs.

Je peux déceler des malaises chez certaines personnes: l'étrangeté ou la peur d'avoir du plaisir seul devant une bande d'inconnus.

À chaque station, les sons reviennent pour dire bonjour aux nouveaux passagers et c'est là que les meilleures réactions, très subtiles qu'elles soient, sont les plus intéressantes.

Mon expérience est agréable. Elle vient d'apporter un brin d'originalité dans ma journée qui s'est merveilleusement bien déroulée.

Mais je n'irai pas plus loin, je dois quitter le train. Ça ne me désole pas; entre Montmorency et Place Saint-Henri, j'ai vu ce que j'avais à voir et vécu ce que j'avais à vivre.

Prenez-vous aussi le wagon et expérimentez mais ne courez pas après lui pour ne pas le manquer, il repassera bien au moment où vous serez sur le quai.

«Point de fuite» - L'art prend le métro
Oeuvre de Rose-Marie E. Goulet (arts visuels ) et de Chantal Dumas (arts sonores)

13 octobre 2007

«Play» ou pas «Play»

Qui vient de payer 40 euros pour ça:
C'est moi.
Et qui a reçu sa copie numérique?
C'est encore moi.
Qui ne veut pas appuyer sur play?
C'est toujours moi.
Qui attendra sa copie sur vinyl?
C'est éternellement moi.
Je m'agace moi-même. Mais je sais très bien que l'attente sera bien récompensée. Mon discbox arrivera au mois de décembre. En attendant, je vais me tourner les pouces, me tortiller sur ma chaise et tenter le diable.
Cette sortie d'album me procure toutes sortes d'émotions (un peu trop fan vous me direz); les mêmes que j'ai vécues lors de l'achat de billet pour le show à la Place des arts. Rien ne m'échappe et jamais, au grand jamais, ils me décevront. Ce sont des créateurs et je ne m'en lasse pas.
Bon week-end!

7 octobre 2007

Artistes recherchés

Oyé! Oyé!

Je suis à la recherche d'artistes peintres, photographes, vidéastes d'art pour diffusion artistique en milieu de restauration.

Je travaille depuis quelques mois aux Gourmets Pressés dans le Vieux-Montréal ainsi qu'à Saint-Henri et mon patron m'a gentiment demandé de m'occuper du nouveau concept de diffusion artistique de ses deux restaurants. Je me suis donc mise sur le cas avec beaucoup de joie.

Alors, si vous êtes artistes et souhaitez diffuser votre art, ou bien si vous connaissez quelqu'un qui pourrait être intéressé par le projet, envoyez-moi un courriel à l'adresse suivante: soleilelyse@hotmail.com . Nous sommes très ouverts et souhaitons avoir une grande diversité.

Le concept: 1 artiste par mois - possibilité de vernissage - certaines conditions de vente à discuter

J'attends donc patiemment votre portfolio.

30 septembre 2007

Faille gouvernementale

J'ai appris dernièrement une horreur, une abomination, un sacrilège, une erreur, une mauvaise nouvelle, à propos du gouvernement conservateur.

Lors d'une visite à la Biosphère, musée de l'environnement, dans le cadre d'un cours, nous avons rencontré le responsable des expositions qui y travaille depuis l'ouverture du musée en 1995. Il nous a avoué avoir droit à un plus grand budget pour la recherche et les conceptions des expos que la majorité des autres musées, étant donné la nature de l'institution, qui se trouve sous la gouvernance fédérale. Là n'est pas l'horreur dont je veux vous parler, quoique ce genre de favoritisme m'horripile au plus haut point même s'il est justifié.


Depuis l'entrée en fonction du gouvernement Harper, la Biosphère est contrainte de ne pas employer les termes «changements climatiques» dans sa programmation puisque le gouvernement en question ne croit pas à ces changements. Selon ces dirigeants, les changements climatiques n'ont jamais existé et ils croient important de ne pas alerter, en milieux muséaux, la population au sujet de ce problème, accroissant de jour en jour.


Bien voyons donc! Où vivent-ils ces conservateurs? Comment peuvent-ils contraindre un musée de l'environnement à ne pas parler des changements climatiques lorsque la mission de cette institution muséale est justement de sensibiliser et d'éduquer la population sur les différents enjeux environnementaux?


On a toutefois tenté de nous rassurer en clarifiant que ce sont les ordres du gouvernement mais que le musée lui-même n'a pas complètement effacé le terme de son vocabulaire, comme l'ont demandé les conservateurs. Malheureusement, nous pouvons être sûr que la Biosphère ne pourra pas faire d'exposition sur cette thématique tant que les conservateurs sont au pouvoir ou bien qu'un miracle se produise et change leur façon de penser. Nous en aurions grandement besoin par contre.
Photo tirée du site web d' Environnement canada:

19 septembre 2007

Aujourd'hui, on se gâte un peu.

Il y a si longtemps que je ne me suis pas gâtée. Auparavant, je pouvais mettre beaucoup d'argent sur ma collection musicale. Depuis quelques années, mes priorités ont changé. Je ne sors plus dans les bars, du moins presque plus, je ne dépense plus, je fais qu'augmenter ma qualité de vie en prenant bien soin de ne pas être étouffée par les dettes (les dettes d'étude ne m'étouffe pas encore; j'essaye d'ailleurs le Cégep sans en avoir recours).

Aujourd'hui je me suis gâtée. Enfin, je rajoute à ma collection deux belles pièces dont il faut vous en faire part puisqu'elles sont pratiquement indispensables à tout amateur de bonne musique.

Xavier Rudd - Food in the Belly

Ici, on peut écouter un peu, mais juste un peu.

Il est si prenant et enivrant. Il calme, il rend heureux et avant tout il est si talentueux. Du haut de sa montagne d'instruments, il nous joue des airs qui peuvent faire penser à du Paul Simon, du Ben Harper tout en demeurant original. Il manie le didgeridoo, ou plutôt les didgeridoos, l'harmonica, le banjo et beaucoup d'autres, avec tant d'habileté. À découvrir et à redécouvrir.

Unkle - War Stories Special Edition - 2 discs: vocals and instrumentals

Ici, encore des extraits pas pire pantoute.

Unkle c'est tout simplement bon. Tout ce que ce collectif crée, est magiquement inspirant et même hallucinant. Ça va dans tous les sens possibles. Il y a de tout dans un même album. Des fois ça déchire, des fois ça pleut, d'autres fois ça dépasse des limites musicales, et même rejoint deux lieux opposés. Sur allmusic, on décrit Unkle comme étant une musique automnale et j'appuie ceux qui ont heureusement décidé d'associer une saison à la musique. L'automne commence et je peux enfin reprendre mes écouteurs et marcher dans les feuilles pour voyager, quelques instants, à travers une portée de notes éclatées.

Un autre paradis s'ajoute à la liste. Et vous, où sont vos paradis?

17 septembre 2007

Fausse pub

Message d'intérêt public:

Nul n'était mon envie de faire un placement de produit dans ce blog. Je voudrais m'excuser à tous ceux que j'aurais pu offenser de quelconque manière, avec le «post» précédent.

Mais maudit que c'était bon et je suis bien contente de l'avoir partagé avec vous.

Bonne semaine à vous tous... la mienne s'annonce un peu folle. Pas grave, c'est quand on bouge que l'on se sent en vie.

14 septembre 2007

Il faut pas chercher plus loin.

Après une semaine de fou, à courir partout...

Après 12hrs de travail...

Après avoir réglé mes démons...

Quelle est la meilleure récompense en ce vendredi soir?



+


=
Je suis au paradis.
Bon vous me direz que je trouve des paradis [1] partout même dans un sac de chips. Ben oui, imaginez-vous donc!
Bonne fin de semaine à tous.
[1] Je dois toutefois me justifier sur cette facilité à trouver le paradis. Je travaille fort, j'étudie fort mais maudit que je sais comment me faire du bien. Je mange très bien tous les jours de la semaine et ne me morfonds pas lorsque je me paye deux ou trois cochonneries. Il faut savoir doser et trouver un équilibre. Et incroyablement, mon équilibre je l'ai et je ne l'ai pas cherché. Il faut se laisser aller aux petitsplaisirs simples de la vie et ce soir, mes chips et ma bière sont mon plaisir (à défaut de pas avoir de bord de l'eau ou de forêt à portée de pied).

6 septembre 2007

Partage

J'ai envie de partager avec vous, quelques photos d'un endroit magnifique. C'est presque le paradis quand j'y repense. J'y ai passé la fin de semaine chaude et ensoleillée que nous venons de passer. (Bon c'est vrai que nous sommes déjà jeudi mais comme mes semaines passent à la vitesse de l'éclair, j'ai l'impression que j'y étais toujours hier.)

Un petit chalet rustique où il faisait bon vivre. Les deux pieds dans l'eau, trois jours durant, je me suis reposée comme jamais. J'ai fait le plein d'énergie et je le ressens dans toutes les parties de mon moi-même.


Petite Payton, nièce de Stephen, débordante d'énergie et de joie de vivre


Des couchers de soleil aux couleurs chaudes





Pour l'instant, c'est ce que je peux vous donner. Mes mots sont bien présents dans ma tête mais le temps me manquent énormément. Je tenais toutefois à vous offrir un petit souffle de vie.

21 août 2007

Aujourd'hui, j'ai appris que j'allais apprendre à dessiner.

Un début bien positif; une journée plus qu'extraordinaire... je crois que j'ai fait réellement le bon choix de retourner sur les bancs d'école.

Bien que ce soit le Cégep, où les corridors débordent de jeunes souvent en recherche d'attention ou encore de personnalité, il y a entre les murs du Collège Montmorency une bien belle ambiance. C'est jeune - eh oui - mais c'est ce qui apporte toute cette énergie si entraînante.

Retour au commencement:

Ce matin, je me retrouvais avec mon horaire dans mes deux mains pour m'assurer de trouver le bon local, les deux bretelles de mon sac à dos confortablement appuyées sur mes épaules ayant pris soin d'avoir l'air d'une vraie de vraie cégepienne.

1er cours: Contrôler les facteurs de détérioration
Ça me semble vraiment captivant comme cours. Nous allons observer, à la loupe, tout les petits détails de toutes sortes d'objets: oeuvre d'art, animaux empaillés, tissus, objets organiques, etc. Nous allons identifier comment la lumière ou l'humidité agit sur ces objets. Nous allons apprendre à déplacer des objets précieux - soit dit en passant, dans une année antérieure les élèves ont eu à déplacer une momie. C'est très excitant. Je sens que je vais apprendre comme jamais.

2e cours: Dessin de croquis et plan technique
C'est ici que va commencer l'aventure. Je n'ai jamais réellement dessiné de ma vie. Mes connaissances techniques artistiques se limitent à la peinture expérimentale, pour le plaisir. Je vais donc apprendre à dessiner à 26 ans. C'est très stressant mais tout de même passionnant. Nous avons terminé la première séance par un collage et j'ai mis de la colle partout. Ça commence bien; je me serais cru en pré-maternelle, toute impressionnée par ces petits bouts de papier à coller afin de créer une rythmique que nous allons devoir dessiner la semaine prochaine.

Pensée suite à une première journée au Cégep en technique de muséologie:

Après trois ans et demi à faire travailler mon cerveau comme une débile lors d'un Baccalauréat en Histoire de l'art, je vais maintenant m'amuser comme une petite folle pendant trois ans tout en apprenant un métier magnifiquement stimulant.

11 août 2007

Existe-t-il une Raison sur cette terre?

Pendant qu'à Trois-Rivières on recherche toujours désespérément la petite Cédrika (dont je souhaite fortement son retour comme les trois quarts du Québec)...

...À Saint-Henri on recherche désespérément nos chats. Depuis deux semaines, les chats du Quartier disparaissent sans laisser ni trace ni miaou. Et je ne crois pas qu'ils ont tous été recrutés par LE CHAT, gourou de la secte des chats. Il y a vraisemblablement un acte humain derrière tout ça. Les chats ne disparaissent pas tous ensemble d'habitude.

Ben coudonc, on vit dans un monde de débiles. Faut-il l'accepter ou se battre? Parce que des débiles il y en a beaucoup et il va toujours y en avoir.

Je n'ai pas perdu ma chatte, Surprise. Je suis plutôt chanceuse. Mais je reste très solidaire avec mes voisins qui eux sont bien triste d'avoir perdu Segnor Blanco, Tosca, Nestor et cie.

8 août 2007

Occupation: Vacancière

Des fois, il faut savoir revenir à nos occupations premières: le travail. Parce que sans lui, le compte de banque diminue et ne se renfloue plus.

Depuis presque 1 mois, ma vie se résume à :

Frein... de vie, vacances d'appart, vacances de chat, vacances de blogs, vacances.

Depuis trois jours, ma vie tente de reprendre le cours des jours. Et je m'en sors très bien. Parce qu'après le camping, la Gaspésie et encore le camping, mon corps et ma tête sont franchement comblés.
Un été vraiment exceptionnel se réalise cette année. Combien de fois je me suis dit au mois de mai de chaque année: «Cet été, je vais faire ci, ça et ceci et cela.» Et puis, rien de ci, ça, ceci et cela ne se produit. Décevant et démoralisant, parce que dieu sait que l'été ça passe vite en titi. Mais cette année, j'en ai fait plus que j'en demandais à mon grand bonheur et celui de mon entourage.

Finalement, il s'agit de ne pas trop faire de plan et de se laisser aller au gré du vent.

Et pour vous, comment se passe votre été?

19 juillet 2007

Camping 117

Mes vacances ont franchement bien débutées. Trois jours de camping et de beaux temps à Saint-Jovite ont su me raviver la flamme de l'été qui se faisait plus ou moins étincelante.

Bien que le camping soit un camping familial où la rencontre des mononcles et des matantes se fait à la salle communautaire du site pour y parler de leur roulotte, ce fut un moment fort agréable. Invitée par les parents d'une copine, aucune hésitation a rempli ma courte réflexion. J'adore ces gens qui sont de bons vivants très généreux avec qui prendre une bière autour du feu se termine aux petites heures du matin parce que les rires et les discussions profondes sont plus qu'intéressantes.
Un peu de nature, un peu de promenade dans le mignon village de Saint-Jovite, jeux de société, feux de camp et repas succulents sur le feu sont de petits bonheurs qui ont bien meublé mes premiers jours de congé.


Une journée de répit et puis départ pour la Gaspésie en amoureux.... vacances parfaites!

14 juillet 2007

Journal d'une fille bio ou presque - semaine 4

Nouveauté de la semaine:

Après les fraises de la semaine passée, des carottes viennent égayer nos journées.

Bon peut-être pas tant que ça, mais il est vrai que depuis l'arrivée des paniers dans notre vie, la santé se fait sentir davantage. Mon teint est beaucoup plus clair et les cernes accumulées lors de mon Baccalauréat diminuent tranquillement.

Et je ne pense pas que c'est un simple hasard.

Bonne fin de semaine... moi je suis en vacance jusqu'au 1er août alors je me souhaite une trèèèèèèèèèèèèès looooooooonnnnnggggguuuuuue fin de semaine.

12 juillet 2007

Une petite histoire sur le respect

Vous rappelez-vous de cette petite brocante dont je vous parlais il y a quelques semaines? J'ai récemment appris qu'elle fermait ses portes. Le propriétaire de ce commerce n'est que locataire de l'endroit où il entasse, depuis des années, des centaines de meubles, d'appareils électriques, d'électroménagers datant de décennies toutes différentes les unes des autres. C'est bien triste parce que le voisinage aimait bien cette petite boîte à surprise.

Monsieur X (le sympathique proprio) s'est fait mettre à la porte de son commerce. Monsieur Z (le méchant propriétaire de l'immeuble) ne voulait plus de X dans son chemin. Il veut agrandir sa nouvelle boutique, construite une porte à côté de la brocante, où sa femme vend des meubles et des cossins de décorations à prix faramineux. C'est son droit, en tant que propriétaire de l'immeuble, je vous l'accorde. Toutefois, Z fait la guerre à X qui lui, ne veut que la paix. C'est une guerre passive, comme le font les enfants dans une cour d'école primaire... .... avec beaucoup d'hypocrisie.

Un jour, la femme de Monsieur Z achète un beau fauteuil chez X et l'apporte dans sa boutique pour le vendre 10 fois plus cher. Dernièrement X fait une grande vente pour tenter de vider la place du mieux qu'il peut. Il appose des affiches en rouge: Grande Vente! Quelques jours plus tard, la femme de Z fait de même. C'est très enfantin. Non seulement X perd son local, mais il doit vivre avec ces manigances qui le suivent de jour en jour. Z lui dit: « Tu aurais pu me proposer plus d'argent.»

Cette histoire se termine bien. Monsieur X s'est trouvé un nouveau local. Toujours situé à Saint-Henri, il ira s'installer sur Notre-Dame près du Carré Sir-Georges-Étienne-Cartier. Le coin est génial pour une brocante de ce type; le quartier se développe beaucoup dans ce coin et X ne perdra pas sa clientèle actuelle.

Pourquoi je vous raconte cette histoire? Je suis revenue de travailler ce soir et je me suis arrêtée dire bonjour à Monsieur X comme je le fais souvent lors des journées ensoleillées. Il me disait à quel point il ne veut pas se mêler à cette guerre. Il veut rester tranquille, faire ses petites choses à lui et vivre en paix avec les autres, mais surtout avec lui-même.

C'est si facile de nuire à son prochain pour se valoriser, pour se remonter soi-même dans la société. Mais je crois fortement que le gagnant sera toujours celui qui serre la main à son prochain et qui ne se stresse pas avec des peccadilles du genre. Rien n'arrive pour rien.

8 juillet 2007

Journal d'une fille bio ou presque - semaine 3

Une image vaut mille mots...





Et... avez-vous vu les fraises?

3 juillet 2007

L'artiste de l'année

Belle soirée au Festival de Jazz, hier.

Aux sons d'Artist of the year, on s'est bougé le derrière.

Leur troisième album s'annonce à être pas pire.

À écouter, les deux yeux ouverts et les jambes dégourdis.

28 juin 2007

Ce soir, tout est permis!

Parce que j'ai un faible pour James Hyndman et parce qu'on m'a dit que ça valait le coup, je suis allée me louer Rumeurs à mon petit club vidéo tout près de chez moi. Horreur, ils ne possèdent pas la série sur leurs tablettes.

À défaut de ne pas pouvoir admirer cet acteur de bon talent à belle tronche, je me suis louée Sex in the city, saison 1 vol. 1. J'ai ouïe dire que c'est si bon.

Allez, ce soir je m'essaye!

Journal d'une fille bio ou presque - semaine 2

Encore une fois, ce fut un beau moment! C'est vraiment génial de pouvoir profiter de ce service. En plus de gâter mon bedon, je donne un coup de main aux agriculteurs bios.

Au menu cette semaine:

  • Pousses de tournesol

  • Fleurs d'ail

  • Brocoli

  • Navets blancs

  • Chou Rave

  • Courgettes

  • Concombre

  • Laitue

  • Épinard

  • Basilic frais


Je vous l'accorde, ma photo manque énormément d'originalité en comparaison avec la semaine passée. Je vous promet plus de créativité pour les prochaines semaines.

Ne vous gênez surtout pas de me donner des petites idées culinaires; c'est toujours intéressant d'essayer des nouvelles choses. En attendant, bon appétit!

25 juin 2007

Une Saint-Jean au bord du quai

Les saisons arrivent souvent trop vite. Avec la Saint-Jean-Baptiste, l'été débute et se déroule à la vitesse de l'éclair. Lorsque j'étais assise sur ma petite terrasse arrière la fin de semaine passée et que l'on m'a appris que le 24 juin arrivait dans 7 jours, la même question des années précédentes est survenue dans mes pensées. «Quécé que je fais à la Saint-Jean? Le party? Rien? Où? Avec qui?» Pourquoi tant de questions pour une seule journée? Parce que dans l'fond, il y a toujours quelqu'un qui se présente avec la meilleure solution pour passer une belle journée, party ou pas.


Cette année, se classe dans mon top 3 de mes meilleurs Saint-Jean. Je l'ai passée sur le bord d'un quai du lac Maskinongé, à Saint-Charles de Mandeville, dans la réserve de Mastigouche dans la superbe région de Lanaudière. C'est Greg, un ami de Stephen qui nous est arrivé avec cette belle invitation. Une fin de semaine de camping, festivité, baignade et catapulte humaine nous était présenté sur un plateau d'argent. J'aurais bien voulu avoir une photo de cette catapulte qui n'a heureusement été qu'un décor mais je laisse ma mémoire s'occuper de ce souvenir. C'était toute une bête; les deux frères qui y ont mit temps et beaucoup d'argent étaient nos hôtes. Nous sommes repartis hier soir et la catapulte faisait toujours des tests avant de pouvoir propulser son premier homme dans le lac.


Sinon, la nature nous a bien accueillie. C'était vraiment une belle fin de semaine où le beau temps était de la partie. Au programme:


  • Arrivée samedi à 15h 30

  • Visite du site d'une grandeur impressionnante, appartenant à ces deux frères, d'une gentillesse inimaginable. Deux plages étaient à notre disposition, deux chalets et du terrain à revendre pour y installer notre tente.

  • Soccer, baseball, baignade, trampoline, bouffe, bière, etc.

  • Party: feu de joie, feux d'artifices, tamtam, guitare, voix et participation de chacun à leur façon(bâton sur bouteille, cuillère, main, hochet, cloche) à un jam d'une beauté et d'un élan incroyable de la part de tous.

  • Dodo

  • Lever très tôt pour baignade matinale dans le lac très froid

  • Et plaisir toute la journée sur le bord du quai

  • Retour et redodo

Vraiment, la nature réconforte et revitalise. Un gros merci à nos hôtes et à Greg d'avoir pensé à nous. En souvenir, un moment mémorable: le lancement du feu de joie, encore une fois, sur le bord du quai.

Bon été!

21 juin 2007

Journal d'une fille bio ou presque - semaine 1

Cette année, ma mère nous a offert, à Stephen et moi, un merveilleux cadeau. Aujourd'hui nous sommes allés chercher notre premier morceau de cadeau et les 19 prochaines semaines (ce qui nous mène au mois de novembre) apporteront aussi des morceaux de ce présent d'une grande valeur écologique et thérapeutique.


Vous avez deviné? Des paniers bios alimenterons nos bedons pendant tout l'été et plus encore. L'expérience était très amusante, pour une première fois. On arrive au parc Sir-Georges-Étienne-Cartier à Saint-Henri, à cinq minutes de mon chez-moi, et on nous salut avec le sourire pour ensuite nous remettre une boîte à surprise. Et quelle surprise!!! C'est vert de verdure et une petite touche de jaune (courge) se glisse à travers ce champs de feuillages. Mais non, ce n'est pas terminé, du rouge violacé (navet) jaillit de la boîte pour nous annoncer sa présence. J'étais heureuse, je souriais à mon tour mais j'étais aussi très intriguée à savoir ce que j'allais bien pouvoir faire avec toute cette verdure. On me rassure finalement, pas que j'étais inquiète mais plutôt très perplexe, et on me donne des recettes et des suggestions culinaires.


À cuisiner cette semaine:


  • Pousses de tournesol

  • Fleur d'ail

  • Laitue «feuille de chêne»

  • Kale

  • Courgettes (3 différentes variétés; nous avons eu droit d'échanger une laitue verte contre une troisième courge qui se trouvait dans la boîte à échange)

  • Bok choi

  • Concombre

  • Navets

Et finalement, regardez comme c'est beau!


19 juin 2007

Saint-Henri... je suis accroc à toi

Encore une fois, j'ai délaissé mon ordinateur. J'ai délaissé mon blog, mes lecteurs et mes neurones. Toutefois, j'ai bien profité de la vie. Pas que mon blog m'en empêche, au contraire, mais j'ai préféré gambader dans mon quartier.
Mon quartier est Saint-Henri. J'y habite depuis presque 10 ans (8 ans pour être plus précise). Je vis parmi les assistés sociaux, les ouvriers mais aussi les riches, les artistes, les jeunes, les familles, les gens seules, les jeunes couples, etc., bref, on y voit tout pleins de personnes qui viennent de vies et de lieux différents.
Saint-Henri, depuis que j'y suis, se développe tranquillement. Le restaurant Szechuanais, qui n'inspire personne en y passant devant, où les plats sont par contre plus qu'excellents, y est toujours mais a récemment changé son affichage (peut-être pour en attirer plus d'un).
Le merveilleux parc où la fontaine présentant une statue de Jacques-Cartier qui nous salut vivement demeure un endroit de paix où il fait bon aller prendre sa marche de santé et peut-être même boire une bonne bouteille. Autour, l'architecture est magnifique. Elle raconte une histoire; elle y a habité Olivier Jones, entre autre.
À Saint-Henri, la vie est simple. Il n'y a pas de bars branchés depuis que le Va-et-vient a fermé ses portes mais il nous reste la quiétude et les petits bijoux, toujours à découvrir: le marché Atwater, le canal Lachine, la Gaillarde, les nombreuses brocantes dont ma préférée est située au coin de Saint-Jacques et Laporte.
Imperial Tobacco va bientôt se transformer en Lofts écologiques, de nombreuses galeries d'art tentent leur chance dans ce quartier où la vie culturelle naît de peine et de misère. C'est un beau début et j'ai confiance que bientôt ce quartier n'aura pas que des images et des histoires redoutées des habitants de Montréal.
Maintenant que les rénovations tirent à leur fin dans mon appartement, je commence à me sentir encore plus chez nous. Et des projets futurs sont soudainement entrain de germer dans ma tête. Je veux continuer à vivre à Saint-Henri et contribuer à la vie culturelle et sociale de ce merveilleux quartier en renaissance.



5 juin 2007

Quatre fois

Woohoo! J'ai été taguée. Alors voilà:

A) Quatre emplois que j'ai occupés dans ma vie :
  • Monitrice et coordonnatrice de camps Artistiques
  • Service à la clientèle Cinéma Quartier Latin
  • Service à la clientèle Boîte Noire (Laurier)
  • Disquaire et Libraire Jeunesse (Renaud-Bray)
B) Quatre films que j'écouterais encore et encore:
  • Modern Times
  • Lords of the ring
  • Y tu mama tambien
  • La vie est belle
C) Quatre groupes/chanteurs/styles de musique :
  • Radiohead
  • Pink Floyd
  • Tool
  • electro
D) Quatre livres/magazines/genres littéraires :
  • les livres de l'auteur Agota Kristof
  • Science Fiction
  • Urbania
  • Votre chemin de vie (Numérologie)
E) Quatre endroits où j'ai vécu:
  • Île Bizard (0 à 17)
  • Ste-Thérèse (Campus Cégep Lionel-Groulx)
  • Montréal ( St-Henri - là où je suis)
  • il y en a juste trois
F) Quatre émissions de télé que je regarde :
  • Les Simpsons
  • Bazzo.tv
  • Les nouvelles
  • Ramdam (je dois l'avouer)
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L) Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment :

  • Mon lit
  • Corse
  • Dans mon appartement fini d'être rénové
  • J'en trouve pas d'autre et je veux vraiment être dans mon lit alors:
M) Quatre personnes que je tague :

Comme je ne suis pas si sûre de qui me lit ou pas, je ne taguerai personne. Mais si vous voulez être tagué, faites-en la demande, et je rectifierai ce dernier point.

Bonne nuit et bon mercredi!

30 mai 2007

Chronique littéraire

Je viens de terminer un magnifique roman. Je ne lis pas souvent, je ne lis pas très vite mais quand je lis, je me sens bien et parfois ailleurs.

Ligne de faille, de Nancy Huston m'a légèrement boulversée. C'est une histoire racontée de façon simple et intriguante à la fois. On peut réellement comparer ce roman à un casse-tête, où les morceaux se collent les uns aux autres plus on avance dans l'histoire. Ça fait du sens, vous me direz. Toutefois, il a fallu attendre jusqu'à la dernière page pour comprendre ce qu'on voulait subtilement nous dire à la première.

Quatre génération - Une famille
On voyage entre le Texas du 21e siècle, l'Israël, New York et l'Allemagne de la deuxième moitié du 20e siècle. On traverse des moments importants dans l'évolution de notre société et d'autres plus banales d'une famille où les blessures se glissent et perdurent dans les années et générations suivantes.

Cette histoire nous est contée par des enfants: Solly, Randall, Sadie et Kristina. Nous savons tous que la curiosité et l'intelligence de l'enfant en soit, demeure une vérité, parfois naïve, mais une vérité quand même. Le monde leur appartient et ils peuvent le découvrir à leur rythme; ces poseurs de questions intarissables ont soif de savoir. C'est donc à travers leur parole, leur pensée, leur idée et émotions que nous apprenons leur vision d'un monde éclaté et d'une société, plutôt monstrueuse où se glissent en douce, des plaisirs et des beautés. Souvent, la parole de l'enfant peut nous expliquer si simplement ce qu'un adulte peut tenter de nous faire comprendre avec détours et grandes complexités.

La rupture des mémoires, effet du temps, a raison de nous. Mais si l'on s'attarde à qui nous sommes et d'où nous venons, nous découvrirons possiblement, voire probablement, que nous sommes devenu le résultat de mille chocs plus ou moins violents nés de la rencontre de nos aspirations et des préceptes religieux, sociaux et politiques de ceux qui nous éduquent.

À lire absolument!

Nancy Huston - Ligne de Faille
Éd. Actes Sud/Leméac
2006

24 mai 2007

Partage

Lu aujourd'hui, au pied d'un arbre en attente de livraisons:

«La musique est le mouvement invisible.»

Nancy Huston - Ligne de faille

23 mai 2007

Et la planète dans tout ça?

La grève... Une après l'autre, elles se suivent et se ressemblent. Qui est brimé? Les milliers d'usagés: ceux qui n'ont pas le choix parce qu'ils n'ont pas de voiture, les personnes âgées, les conscientisés, les jeunes ados et pré-ados, etc, mais pas ceux qui travaillent pour la STM... certainement pas, ils font beaucoup trop d'argent pour pouvoir se promener en transport en commun. (D'accord, je généralise un peu. C'est pour mettre un peu d'impact sur cette complainte.)

Je ne prends pas le transport en commun. Je prends mon vélo parce que j'aime faire du vélo. D'autant plus que c'est beaucoup plus rapide comme déplacement dans la ville. Mais tous les jours, ma conscience écologique me dit merci. Ah oui! mon corps aussi me dit merci. (Plogue gouvernementale) Cette grève ne me concerne donc pas directement mais elle m'enrage au plus haut point. Nous sommes dans une ère où il est temps de poser des gestes pour sauver notre planète. En retirant ce bien commun aux usagés de ces transports, les travailleurs de la STM contribue au plus haut point à nuire à la planète. Quand certains parlent de poste de péage pour le centre-ville - afin de diminuer la pollution urbaine - et d'augmentation des pistes cyclables, d'autres se foutent bien des conséquences de leur geste et pensent juste à leurs maudites conditions de travail.

Message à ces travailleurs grévistes:
Voulez-vous que je vous parle de conditions de travail merdiques? Je suis courrier à vélo et n'ai aucune condition de travail établie. Comme vous, j'ai choisi ce boulot. Contrairement à vous, je ne l'ai pas choisi pour le salaire et les avantages sociaux qui venaient avec mais bien pour le plaisir d'exécuter un travail qui me plaît. Alors cessez de vous plaindre et assumez vos choix. Vous tenez tous le monde en otage et contribuez à une augmentation de voitures sur nos routes.

Voilà, c'est dit.

17 mai 2007

Histoire du jour

Dans une journée de courrier, on voit des choses banales, frustrantes, affolantes, drôles, pas drôles du tout, énervantes, belles, magnifiques, ordinaires, extraordinaires, etc, et chacune de ces journées sont sujettes à réflexion. Tu as pas vraiment le choix de réfléchir sur des sujets courants, sérieux, émotionnels, intellectuels, humoristiques, etc, quand tu passes 8 hrs sur ton vélo.



Aujourd'hui, j'ai eu une petite pensée pour les chevaux. Pas n'importe quels chevaux: ceux qui passent leur journée à tirer le touriste moyen qui se paye une chevauchée à travers le Vieux-Montréal dans une maudite calèche. Surveillez bien ici l'adjectif qui précède le mot calèche. Qui a pensé à cette idée complètement imbécile de mettre des beaux petits chevaux dans la ville? Leur place n'est sûrement pas à travers les chauffards, les touristes à kodack, les travailleurs pressés et moins pressés, l'asphalte et toute cette pollution urbaine. Et j'ajouterai aussi: Qui est-ce qui a pensé qu'un cheval aimait bien être coiffé d'un tissus quelconque - souvent rose - qui lui donne un air de soumission face à l'homme?



Le cheval se doit, selon moi, d'être dans le calme et la nature. Bien sûr qu'il est fort et qu'il peut servir l'homme dans ses besoins, d'agriculture par exemple. Mais lorsqu'on l'utilise pour faire rouler l'économie touristique, je préfère passer mon tour.



Cette réflexion de journée ordinaire, pluvieuse et très occupée dans le courrier, s'est transformée en magnifique souvenir.



Cette photo a été prise lors de notre montée de 1711 mètres dans la vallée de la Restonica près de Corte en Corse, en septembre dernier. Sur notre chemin plusieurs animaux sauvages font leur vie à leur façon et non celle des humains. Les Corses protègent leur nature et leur faune avec coeur; il faudrait peut-être commencer à prendre exemple.

Un petit retour

Je sais... je sais. Je ne suis pas souvent ici. Vous connaissez tous le dicton: «Pas de nouvelle - Bonne nouvelle»

J'ai perdu le fil depuis quelques temps. J'ai des idées plein la tête mais le temps me manque. Et je voudrais vraiment offrir à tous ceux qui me lisent, un peu de lecture toutes les semaines. Toutefois, les rénovations de mon nid ont pris le dessus sur mes autres loisirs. Sur les cinq pièces de l'appartement, une est complètement terminée et une deuxième ne devrait pas tarder. C'est que c'est long faire du beau avec du moins beau. Pas que c'était laid chez nous mais un peu de renouveau ne fera pas de tord. C'est que j'entame ma 7e année dans cette demeure et l'accumulation de mes années festives de jeunesse qui restent collées au mur depuis trop longtemps (figure) commencent réellement à me fatiguer. Alors on refait tout au grand complet avec un peu plus de maturité: cuisine, chambre, bureau, salon et atelier.

Tout ça ne m'empêche pas d'avoir du plaisir et de m'éclater un peu. La semaine passée: pas de Blonde Redhead mais du Lcd Soundsystem. Je ne suis réellement pas déçu d'avoir été forcé d'abandonner l'idée d'aller voir un groupe et d'avoir acheter des billets pour un autre. Une soirée inoubliable avec les deux charmants de ma vie: Stephen et Jee. LCD c'est aussi bon live que dans ses hauts-parleurs chez soi. Un son impeccable, de l'énergie à revendre et des chansons à se faire bouger le popotin; j'ai passé une excellente soirée.

Prochaine sortie: 31 mai - Ritchie Hawtin au Parking

1 mai 2007

SUB HUM ANS




From the Cradle to the Grave

Acheté à Ottawa chez ce merveilleux disquaire: VERTIGO sur Rideau st. (à côté du Beer Store - fait dire Stephen-)

En vinyl à part de ça! Et résultat: Je sais pas encore, il faut changer l'aiguille de la table tournante. Je suis très fébrile à l'idée d'écouter du Sub humans en 33 tours. Ma patience sera sûrement récompensée.

Expo et repos

Bien que j'ai fait plusieurs trucs depuis que je n'ai pas écrit, je manque légèrement d'inspiration pour mon blog.

- tête trop pleine d'idées
- changements majeurs à l'appartement - on rénove; notre coloc et ami est déménagé
- retour du beau temps
- etc.

Toutefois je prends le temps de vous faire deux suggestions:

- Allez -que dis-je - courez plutôt, voir l'exposition de Ron Muek à Ottawa. Les mots me manquent tellement j'ai été fascinée par cet artiste. Ses personnages sont à la fois troublants et terrifiants par instant. La fragilité du corps et de l'esprit sont intégrés dans les sculptures, d'un réalisme comme je l'ai jamais vu, qui elles, sont affirmées dans des proportions inimaginables.
Il vous reste jusqu'à dimanche pour y aller. Samedi soir, le musée ferme execptionnellement à 20 hrs.

- À ceux qui ne l'ont pas encore vu: Blood Diamond d'Edward Zwick. Cette vague des dernières années qui poussent les réalisateurs à faire des films sur les graves problèmes que vivent les pays d'Afrique (Lord of War, The Constant Gardener), viennent me chercher par les sentiments. Moi qui suit une fille très sensible, ces long-métrages me boulversent énormément. Blood Diamond offre un duo d'acteurs qui ne laissent pas indifférent. Djimon Hounsou et Leonardo DiCaprio sont vraiment excellents. Et que dire des merveilleuses images nous montrant de magnifiques paysages de l'Afrique. Seulement, le sujet demeure affolant - les enfants soldats qui sont drogués et utilisés à leur dépend pour servir les rebels - il vient faire réfléchir sur les atrocités de notre monde.

19 avril 2007

En guise de consolation

Étourdie que je suis, j'ai attendu avant d'acheter mes billets pour le spectacle de Blonde Redhead. Résultat: Complet le jour où je me décide enfin de les acheter.

Quelle tristesse et déception! Je sais très bien que je vais manquer une merveilleuse soirée; les ayant déjà vus il y a quelques années. C'était majestueux comme performance, totalement enivrant et délectable. J'en voulais encore et je viens de perdre une chance inédite de revivre cette expérience.

Alors, pour combler ce vide qui s'est créé à l'intérieur de moi, suite à cette déception, méritée dois-je dire, j'ai plutôt acheté des billets pour le spectacle de LCD Soundsystem. C'est un mal pour un bien, je ne prévoyais pas y aller, faute d'argent.

Est-ce le printemps qui apporte des solutions à nos petits soucis aussi aisément? J'aime bien croire que oui. À propos... ...mais quelle belle et magnifique journée! Et il paraît que ce n'est que le début. À quand les bourgeons? Moi je dis lundi.

17 avril 2007

J'y vais ou je n'y vais pas?

Et bien, j'y vais!!!

Aujourd'hui, j'ai envoyé ma demande d'admission à la technique en Muséologie au CÉGEP. Oui, oui vous avez bien ouï: CÉGEP.

Est-ce un coup de tête?

Pas du tout. Le programme a l'air tellement stimulant que je n'ai pu m'empêcher de m'y inscrire. Il y a quelques mois que j'y pensais et aujourd'hui j'ai passé à l'acte.

Je me souhaite ainsi un bon retour à l'école pour l'automne 2007. (Après ça c'est fini, c'est promis.)

16 avril 2007

Aujourd'hui, je prends congé.


En cette merveilleuse journée de printemps (remarquez ce ton ironique), j'ai décidé de prendre ma journée.


06: 55 - La sonnerie de mon cadran me fait sortir d'un rêve tout à fait hurluberlu où Robin Williams était mon ami.(Qu'est-ce que je devrais en tirer comme conclusion?)


07: 45 - Après mûres réflexions, toujours sous les couvertures, je prends la décision de rester à la maison aujourd'hui. (le bruit que fait la slush lorsque les voitures passent dans ma rue aide franchement à cette décision.) Non, mais j'ai assez pédalé dans la foutue merde printanière de fin hivernale tardive pour aller me geler les pieds, les mains et le cerveau encore une fois.


08: 00 - Je me lève tout en continuant à me convaincre que j'ai pris la bonne décision et que c'est pour mon bien et que je dois penser à moi et non à mon dispatch qui va être en beau maudit, etc, etc, etc.


08: 20 - Embrasse Stephen qui part pour le travail en m'encourageant que j'ai pris la bonne décision, que le monde du courrier va être au ralenti aujourd'hui et que de toute façon mon vélo d'hiver est juste bon pour se rendre au dépanneur du coin de la rue. (ah oui, parce que mon vélo d'hiver allait super bien, jusqu'à ce que cette belle slush de la semaine passée se loge dans mon cadre et mon pédalier pour me compliquer l'existence.) Il n'est pas question de mettre mon vélo - on va l'appeler d'été - sur la route dans une belle température comme celle-là.


08: 55 - Attends 9h pour appeler mon dispatch pour lui annoncer la merveilleuse nouvelle. (Je sais très bien que 5 autres «Bikers» l'on sûrement appelé avant moi.) Mais au diable les remords, c'est la première fois que je ne rentre pas de l'hiver.


09: 05 -


-Allô, est-ce que Stéphane est là?


-Non, c'est moi qui dispatch, Stéphane est pas arrivé encore. Tu es prête à partir? Tu es où?


-Euh.... c'est pas tout à fait ça! Je ne rentrerai pas aujourd'hui.


-Bon. *%#$"*%$& T'es la 5e à m'appeler pour me dire ça. (Je sais qu'il souhaite que je lui dise que je vais finalement rentrer. Mais non, c'est pas du tout ce qui se passe.)


Silence

Encore silence

Et resilence...


Il m'a raccroché la ligne au nez. Et ben, coudonc! Une bonne affaire de faite. Je peux commencer ma journée et surtout en profiter.


Non mais, il y a des limites à ce que quelqu'un peut endurer. On est pas leurs employés, on est juste des contractuels, on a pas de salaire garanti, on a pas de congé payé... on a rien du tout. Et il pense que je vais aller me promener en vélo avec des enveloppes et des paquets dans le dos à travers le centre de Montréal, toute la journée, à braver les vents de 80 km/hr dans la grosse pluie froide? Cette journée de congé est mon bénéfice.


Je préfère rester au chaud avec les deux minous, à avancer dans mes projets personnels. (Parce que oui, j'ai des projets personnels et pas des petits à part de ça. Je vous en reparle très bientôt.)


Bonne journée à tous et surtout aux autres messagers à vélo.

À titre d'exemple: À la fin d'une journée de courrier en hiver, c'est possible d'avoir le sourire. Aujourd'hui, je ne le sentais pas du tout.

14 avril 2007

Suite et fin...

June Callwood est décédée ce matin... (1924 - 2007)

3 avril 2007

La mort vous va si bien

Il m'arrive quelques fois de finir ma soirée avec George Stroumboulopoulos à l'antenne de CBC avant de me donner complètement à Morphée, qui par ailleurs m'enlève plusieurs fois par nuit.

L'émission The Hour vient parfois me chercher par ses sujets politisés et parfois très controversés. Pas que j'aime la controverse mais ça fait changement de bien des émissions télévisuelles à information que l'on nous présente. Toutefois, Stroumboulopoulos n'est pas drôle et essaye un peu trop de l'être. (De toute façon, il parle trop vite pour que je saisisse son humour. J'ai beau partager ma vie avec un anglophone, je n'arrive toujours pas à comprendre l'humour anglais) Sa qualité d'animateur demeure dans sa sensibilité en plus d'être à l'affût des sujets qui ont une grande importance dans notre petite vie, du moins à mes yeux.

Hier soir, il m'a beaucoup impressionnée. Après une entrevue plus qu'emmerdante avec le soit dit pilote-chanteur-propriétaire de bar-mari-père, Jacques Villeneuve, George nous a offert une des meilleures entrevues que j'ai vues dans ma vie. Il s'est entretenu avec June Callwood, une femme de tête et auteure qui s'est donnée toute sa vie à la justice sociale, notamment celle concernant les femmes et les enfants. Âgée de 82 ans, elle est maintenant atteinte d'un cancer et au moment de la diffusion de l'entrevue, June était sur le dernier souffle de sa vie.

L'entrevue concernait la mort. Un sujet délicat, qui a été abordé avec tant de sensibilité et respect. Ce moment de télévision nous concerne tous, nous qui allons tous mourir un jour. Cette dame regarde la mort sans peur ni affront. Elle la vit comme elle a vécu sa vie, c'est-à-dire, avec tant de force mentale et physique et de bonheur, malgré les expériences négatives. Elle nous a parlé de ces choses que nous n'osons pas dire tout haut et des aspects de la vie que nous fuyons.

Une entrevue touchante et faite avec tant d'ouverture mérite qu'on la souligne. George Stroumboulopoulos nous a démontré une facette de son métier qu'il se doit de poursuivre. Il était si présent et à l'écoute. D'ailleurs, qui ne l'aurait pas fait, cette femme est si intéressante. Tiens, allez donc le constater par vous même... ici. Se rapprocher des gens et essayer de découvrir leur vision des choses, leur philosophie de la vie apporte à une entrevue une force incommensurable. Peut-être que vous trouvez que j'en met un peu trop... Je trouve tout simplement que nous sommes envahis par des émissions de variétés avec des «vedettes» pour invités qui nous racontent des anecdotes et des trucs sur leur vie où réellement, nous n'en avons rien à foutre. D'autant plus que, même l'animateur semble souvent ne pas écouter les réponses à ses questions insignifiantes. Ce que j'ai vu hier soir, m'a touchée, m'a fait sourire, m'a fait grandir d'une certaine façon, m'a fait penser au gens que j'aime et m'a fait aimer.

Et vous, en avez-vous déjà vu des entrevues qui vous touche à ce point?

27 mars 2007

Quoi en penser?

J'ai perdu mes élections.

Et on me dit: « Les gens comme toi perdent toujours leurs élections.»

C'est vrai. Alors, faut-il que j'oriente mes opinions vers un nouveau chemin pour qu'un jour, j'aie confiance en ceux qui prennent les décisions à ma place?

Non, j'aime mieux rester intègre et penser qu'un jour, je pourrai dire mon mot.

22 mars 2007

Pensée politique pendant qu'il est encore temps

Quand je pense aux Élections 2007, je pense à :

  • Vide de contenu
  • Étrange ressemblance avec une cours de maternelle
  • Guerre d'imbéciles se croyant au-dessus de tout
  • Négativisme à 100 %
  • Les bonnes idées, sont mises à l'écart
  • De la merde, de la merde, de la merde....

Lundi j'irai remplir mon devoir... mais des fois je me demande pourquoi.

14 mars 2007

Vincent et le cyprès

Vincent Van Gogh a consacré plusieurs moments de créations à la représentation de cyprès dans leur paysage. Ces arbres grimpants vers les cieux et mouvants telles de sombres flammes sont pour le peintre autant de préoccupations picturales que de réconforts et soutiens moraux issus de la nature.

Le monde naturel dans l'histoire de l'art remonte au 18e siècle, au temps de l'Encyclopédie. Au temps des humanistes, le savoir humain devient le centre de l'univers. Le mystère et la force du fantastique disparaît pour laisser place à des significations symboliques de la nature si denses que de nos jours, elles peuvent être pratiquement incompréhensibles. Il nous faut des bouquins pour analyser une simple nature morte.

Pour sa part, Van Gogh cherchait davantage a stimuler son imagination que de donner une signification précise à ses oeuvres. Il cherchait dans la transfiguration de la réalité, un pouvoir consolateur de la nature. De plus, il souhaitait que ses oeuvres soient faciles de lecture pour tous.

«Des oeuvres qui pourraient être comprises par des gens qui n'ont rien de ce
qu'on appelle l'intelligence de la peinture
.» - Van Gogh


Il se consacre donc à l'étude prononcée de cyprès lors de son séjour à Saint-Rémy, où accompagné d'un gardien, il peut peindre à l'extérieur et parcourir la campagne.




Les Blés Jaunes, 1889


Cette oeuvre démontre d'une force picturale dans le coup de pinceau qui affirme la nature comme étant grandiose et vivante. Les lignes très prononcées proposent le mouvement de cette nature toujours en changement. Le cyprès devient ici le pillier de la nature. Sa silhouette très droite et érigée vers le ciel, en plus de sa couleur très foncée se confronte avec la vivacité ainsi que la clarté du blé et des nuages. Vincent disait à son sujet:


«Les cyprès me préoccupent toujours, je voudrais en faire une chose comme les toiles des tournesols, parce que cela m'étonne qu'on ne les ait pas encore faits comme je les vois. C'est beau, comme lignes et comme proportions, comme un obélisque égyptien. Et le vert est d'une qualité si distinguée. C'est la tache noire dans un paysage ensoleillé, mais c'est une des notes noires les plus intéressantes...»


Pour l'homme du siècle des lumières, le cyprès prenait une signification plutôt négative en raison de ses origines mythiques. Celles-ci se rapportent à la légende de Cyparissus. Le cyprès est alors devenue le symbole du deuil éternel voire inconsolable ainsi que celui de la mort. De plus, cet arbre est l'un des attributs de l'allégorie du Désespoir.


Si l'on tente de lier ces significations aux peintures de Van Gogh, elles peuvent alors prendre un sens. Sachant que Van Gogh s'est enlevé la vie en 1890, on pourrait croire que ses oeuvres aux cyprès sont précurseures de son destin. Elles pourraient représenter la mort.


La nuit étoilée, 1889

L'effet plastique accentue le dynamisme et l'extrême dans cette représentation de Van Gogh. Le cyprès se détache du ciel très apocalyptique et violent dans la touche pour laisser une ambiance d'inquiétude et même de désespoir. On sait que Vincent a vécu une grande déception face au refus de Gauguin à participer à une commune d'artistes. Est-ce alors le deuil inconsolable d'une relation amicale achevé qui pourrait ressortir des oeuvres aux cyprès de Van Gogh?

Néamoins, qu'elles soient emplies de désespoir ou d'un deuil, ces oeuvres sont d'une beauté incroyable. La nature en mouvement est une des plus belles choses que la vie pouvait nous offrir et Vincent a su nous la montrer d'une façon à bien le sentir. Par ces couleurs et ces touches énergiques, le peintre a donné aux cyprès plus qu'une simple signification, il les a rendus vivants.




4 mars 2007

Nuit Blanche

C'était bien plaisant de voir tout ce beau monde dans les rues du Centre-ville de Montréal. Bataille de boule de neige et moppes à l'horizon, nous avons sillonné les différents endroits à la recherche de bonnes sensations.

Après la soirée Blues au Spectrum, l'édifice Belgo et ses galeries, les ombres des mouvements fixés sur l'esplanade de la PDA et une tentative d'accéder à l'intérieur de la Maison hantée, nous sommes rentrés à la maison bien satisfaits d'avoir pointé le bout du nez à l'extérieur et d'avoir profité de cette nuit endiablée.

À l'année prochaine...

24 février 2007

Le saviez-vous?

«Je ne connais pas encore de meilleure définition de l'art que celle-ci:
L'art, c'est l'homme ajouté à la nature - la nature, la réalité,
la vérité, dont l'artiste fait ressortir le sens, l'interprétation, le caractère,
qu'il exprime, qu'il dégage, qu'il démêle, qu'il libère, qu'il éclaircit.»


Vincent Van Gogh à son frère Théo, 1879


Si Van Gogh s'est coupé l'oreille, c'est parce qu'il était fou. Combien de fois avons-nous entendu cette histoire? Pour ma part, j'ai longtemps cru que c'était le cas.

Je m'intéresse beaucoup à cet artiste peintre, et ce, depuis mon enfance. J'ai fait quelques travaux au secondaire et au cégep sur ses oeuvres, sans avoir réellement poussé mes recherches. Je m'en tenais qu'à l'effet plastique de l'oeuvre. J'ai récemment eu droit à un cours de trois heures sur ce personnage, lors de ma dernière session universitaire; et depuis, je lis sur lui et je veux toujours en savoir plus. (C'est réellement par pur intérêt et non pour me faire croire que je suis toujours à l'école entrain d'apprendre.)

Bref, j'ai appris beaucoup et je me rends compte que j'étais plutôt ignorante sur le sujet. Toutes sortes de rumeurs et de spéculations circulent depuis des lustres sur Van Gogh et son oeuvre. Pourtant, Van Gogh était avant tout un passionné, un amateur incontestable d'art romantique, et un grand spirituel. Il était très conscient de ce qu'il peignait et cherchait constamment à intégrer ses connaissances artistiques à ses oeuvres. Il connaissait son histoire de l'art et collectionnait les estampes des oeuvres de grands maîtres. Il était d'ailleurs fasciné par l'emploi émotionnelle et symbolique du clair-obscur fait par Rembrandt.

Son oeuvre se résume donc à l'intégration de plusieurs techniques puisées à travers l'histoire de l'art en plus d'y mettre une touche plus personnelle près de sa réalité. Cette dernière se traduit par sa conception de la vie des paysans et le travail qu'ils ont durement accomplie pour gagner leur pain. Dure réalité, toutefois... il ne craignait pas la laideur, il tendait plutôt à un réalisme expressif.

Sa peinture est le reflet d'une vie angoissante ainsi que d'une sensibilité délicate. C'est bien là où je veux en venir. Son oeuvre est sa vie. Les tourbillons dans sa touche, les traits vivants et colorés sont utilisés en guise d'expression de ces beautés, ces tourmentes, ces lumières, ces obstacles, ces angoisses qui comblent la vie. Il y a une distorsion dans ses oeuvres qui offre une perspective plutôt exagérée et démontre d'un certain malaise.

Café de nuit, 1888


Bien sûr, les déceptions amicales et amoureuses, les tristes réalités de la vie et peut-être un peu trop absinthe lors de son séjour à Paris, l'ont sans doute conduit à ces hallucinations et folies dont on nous parle plus que jamais à défaut de nous parler de sa peinture. Mais on veut tant savoir pourquoi Van Gogh s'est coupé l'oreille? Vincent était très proches de son ami Paul Gauguin. Il souhaitait établir une commune d'artistes à Arles et ainsi convaincre Gauguin de se joindre à lui. Ce dernier a refusé et suite à une querelle violente entre les deux, Vincent se tranche une partie de l'oreille. Plutôt banal comme information, n'est-ce pas?


Les mythes et racontars ont envahi l'histoire de Vincent. Pourtant, il est loin d'être seulement un homme solitaire et troublé. Il incarne pour plusieurs le rôle de l'artiste maudit dont son oeuvre est incomprise. Mais si l'on s'attardait davantage à sa peinture et à sa correspondance, on pourrait alors parler des études qu'il a faites, de la culture dont il était réellement conscient et de l'acharnement avec lequel son oeuvre s'est créé en plus d'avoir grandement contribué à l'art des avant-gardes du XXe siècle. Parlons de la magnificience, de l'intelligence et de la complexité de son travail et nous découvrirons Vincent Van Gogh.


Les Mangeurs de pommes de terre, 1885



19 février 2007

Petit retour sur mes accomplissements...

Parce qu'amusant... pris ici

AVEZ-VOUS DÉJÀ…

01. Payé votre tournée dans un bar
02. Nagé avec des dauphins dans l'océan
03. Escaladé une montagne: PLUSIEURS
04. Conduit une Ferrari
05. Visité les Grandes Pyramides
06. Porté une tarentule
07. Pris un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies
08. Dit « Je t'aime » en le pensant vraiment
09. Pris un arbre dans vos bras: LE PLUS GROS DU PARC LAFONTAINE
10. Sauté à l'élastique
11. Visité Paris: DEUX FOIS
12. Regardé un orage sur la mer: PIS ESSAYER DE PRENDRE UN ÉCLAIR EN PHOTO
13. Resté éveillée toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Vu une aurore boréale: EN ÉCOUTANT DU RADIOHEAD COUCHÉE SUR UNE TABLE À PICNIC SUR LE BORD DU FLEUVE EN GASPÉSIE
15. Allé dans un grand événement sportif: CHAMPIONNATS DE COURRIERS À VÉLO
16. Monté les marches de l’Oratoire Saint Joseph
17. Fait pousser et mangé vos propres légumes
18. Touché un iceberg
19. Dormi sous les étoiles: ON AVAIT OUBLIÉ LES PIQUETS DE TENTE
20. Changé la couche d'un bébé
21. Fait un voyage en montgolfière
22. Vu des étoiles filantes
23. Eté saoule avec du champagne
24. Donné plus que vous en pouviez à une oeuvre caritative
25. Observé la nuit avec un télescope
26. Participé à un record du monde
27. Fait une bataille avec de la nourriture
28. Parié sur le cheval gagnant
29. Demandé votre chemin à un étranger
30. Fait une bataille de boules de neige
31. Crié aussi fort que vous pouviez
32. Porté un agneau
33. Vu une éclipse totale
34. Escaladé une dune
35. Ecrasé un animal en voiture
36. Dansé comme une folle sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopté un accent pour une journée entière
38. Sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Eu deux disques durs sur votre ordinateur
40. Pris soin de quelqu'un de saoûl
41. Dansé avec un inconnu: IL S'APPELAIT MONSIEUR MOUTON ET IL VIVAIT SUR LE BAYOU.
42. Observé les baleines dans l'océan
43. Volé un panneau
44. Voyagé « sac au dos » au Canada
45. Entrepris un long voyage sur la route
46. Escaladé des rochers
47. Fait une ballade de minuit sur la plage
48. Fait du parapente
49. Visité l'Irlande
50. Eu le coeur brisé plus longtemps que vous n'aviez été amoureux
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d'inconnus et manger avec eux
52. Visité le Japon
53. Trait une vache
54. Classé vos CD par ordre alphabétique
55. Prétendu être un super héros
56. Chanté dans un karaoké
57. Traîné au lit une journée entière
58. Joué au football
59. Fait de la plongée sous-marine
60. S'embrasser sous la pluie
61. Joué dans la boue
62. Joué sous la pluie
63. Eté dans un théâtre de plein air
64. Visité la grande Muraille de Chine
65. Créé votre entreprise
66. Tombé amoureuse sans avoir le coeur brisé
67. Visité d'anciens monuments
68. Suivi un cours d'arts martiaux
69. Joué au XBox pendant 6h d'affilée
70. Eté mariée
71. Tourné dans un film
72. Organisé une fête surprise
73. Eté divorcée
74. Ne pas manger pendant 5 jours
75. Fait des biscuits à partir d'un sachet tout prêt
76. Gagné le premier prix à un concours de déguisement
77. Conduit une gondole à Venise
78. Eté tatouée
79. Fait du canoë-kayak
80. Eté interviewée à la télévision
81. Reçu des fleurs sans raison particulière
82. Joué sur une scène
83. Eté à Las Vegas
84. Enregistré de la musique
85. Mangé du requin
86. S'embrasser dès le premier rendez-vous
87. Eté en Thaïlande
88. Acheté une maison
89. Enterré un de vos parents
90. Fait une croisière
91. Parlé plus d'une langue couramment: MON CHUM C'EST UN ANGLOPHONE
92. Elevé des enfants
93. Suivi votre chanteur favori en tournée
94. Fait une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménagé dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Mangé des fourmis
97. Marché sur le Golden Gate Bridge
98. Chanté à tue-tête dans votre voiture et ne pas avoir arrêté alors que vous saviez qu'on vous regardait
99. Subi de la chirurgie esthétique
100. Survécu à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre
101. Ecrit des articles pour une grande publication
102. Perdu plus de 40lbs
103. Soutenu quelqu'un qui perdait connaissance
104. Piloté un avion
105. Touché une raie vivante
106. Brisé le coeur de quelqu'un
107. Aidé un animal à donner naissance
108. Gagné de l'argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os: TOUS LES DOIGTS
110. Percé une autre partie de votre visage que les oreilles: LA LANGUE FAIT-ELLE PARTIE DU VISAGE?
111. Utilisé un revolver ou autre arme à feu
112. Mangé des champignons que vous aviez ramassé
113. Monté un cheval
114. Subi une importante opération
115. Eu un serpent comme animal de compagnie
116. Dormi plus de 30h d'affilée
117. Visité tous les continents
118. Fait une randonnée en canoë de plus de 2 jours
119. Mangé du kangourou
120. Mangé des sushi
121. Eu votre photo dans le journal
122. Changé l'opinion de quelqu'un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur
123. Repris vos études
124. Fait du parachute
125. Porté un serpent
126. Construit votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendu une de vos créations à quelqu'un qui ne vous connaissait pas
128. Teint vos cheveux
129. Rasé votre tête
130. Sauvé la vie de quelqu'un

Finalement, j'en ai fait des affaires dans la vie et j'ai pas fini!

17 février 2007

Une journée à faire sourire

Ah mais quelle belle journée!

Quiconque a mis les pieds à l'extérieur aujourd'hui a sûrement été envahi d'une vague de bonheur. Il fait si beau que je n'ai nul autre choix que de sourire et avoir tout plein d'énergie. Tous les facteurs sont en ma faveur:

  • Il fait beau et chaud; les oiseaux chantent.

  • C'est samedi et je suis en congé.... quoique je suis en congé 5 jours sur 7.... mais on s'en fout, c'est samedi.

  • J'ai pédalé à la sueur de mon front jeudi et vendredi (oui, oui après et pendant le passage de la tempête de vent et de neige) et aujourd'hui je relaxe!

  • Je suis allée prendre une longue marche ce matin (Je suis plutôt aller faire l'épicerie au supermarché qui est à deux coins de chez nous, en passant par 4000 milles chemins.) Et en plus j'adore faire l'épicerie: choisir ce qui rempliera mon réfrigérateur et mon bedon pour les prochains jours. Une partie du menu d'aujourd'hui: une crème de carottes biologiques. (Wow, j'ai déjà l'odeur dans mes narines!)

  • Et maintenant, j'écoute de la musique et je prévois bientôt me mettre à sauter, danser et chanter jusqu'à ce que mes voisins viennent m'avertir que la folie se traite.

Bonne journée à vous tous!


14 février 2007

La vie post-universitaire - Résultats

Journée terminée! Mes résultats en fonction de la TO-DO-LIST (voir publications précédentes):

Sur les 15 choses à faire aujourd'hui: 12 ont été faites sans aucun souci!

12/15
(RELAXER qui apparaissait 1 seule fois sur la liste a été fait à plusieurs reprises.)
Pour le reste... ça ira à demain! Ça c'est ce que j'appelle gérer son temps.
La morale de cette histoire: Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain?

Pas Bête!

Je suis une personne qui lit les étiquettes à l'épicerie. Je surveille grandement mon alimentation, par choix santé et politique. Je ne veux pas encourager les grandes compagnies qui nous donne de la merde en boîte et je ne veux surtout pas manger cette merde.

Donc, faire l'épicerie me prend plusieurs minutes. Et à l'avenir, il va m'en prendre encore plus. Il y a quelques instants, j'écoutais le reportage à la Vie en vert concernant les emballages des aliments dans les supermarchés. Je n'avais réellement pas pensé à faire mon épicerie en fonction de la réduction des emballages des aliments. La réduction à la source est une bonne solution écologique pour gérer nos déchets, d'autant plus que la moitié des cartons et conserves que l'on met dans notre bac vert n'est pas recyclée suite au triage.

On suggère même d'apporter nos contenants réutilisables pour les aliments en vrac ou bien les comptoirs des viandes et poissons. Pas bête du tout! J'adopte.

La vie post-universitaire

Mon coup de coeur de la journée: la découverte qu'une TO-DO-LIST fonctionne à merveille!

Depuis déjà 2 mois, j'ai terminé mon bac et je travaille qu'une journée par semaine. C'est la grosse vie sale. Toutefois, mes journées se ressemblent toutes et commencent réellement à affecter mon morale. J'ai tellement de projets que je ne sais pas par où commencer. Finalement, après avoir fait un peu de ménage, la comptabilité pour la compagnie Messager Indépendant, la recherche d'emploi quotidienne, il ne reste plus de temps pour les projets personnels. Je n'ai pas assez de 24 heures pour tout accomplir.

Hier soir, avant de me coucher (quand même satisfaite de ma journée puisque je suis allée porter deux CV dans des galeries d'art) j'ai fait un ordre du jour pour aujourd'hui. La liste était longue mais j'ai pris la peine d'y inscrire RELAXER. Et bien, je suis surprise, à cette heure-ci: Réussite: 9/15 et la journée n'est pas encore terminée. J'ai d'ailleurs appelé mon répartiteur de l'ancienne compagnie pour laquelle je travaillais pour faire les vendredi sur la route. Je commence cette semaine.

Je vois en cette solution, un système plutôt thérapeutique. Serait-ce une lumière à mon syndrome de transition tel que Stephen l'a gentiment nommé il y a quelques semaines? J'aimerais alors dire un gros BIENVENUE à la TO-DO-LIST dans ma vie!

La morale de cette histoire: S'établir des règles n'est pas nécessairement désagréable. Elles peuvent nous apporter le sourire ainsi qu'un équilibre mentale et physique.

6 février 2007

Élyse en Septembre


En écoutant Julie en Juillet dimanche soir, je me suis rappelée à quel point les voyages sont remplies de faits cocasses (qui ont plutôt l'air de mésaventures sur le coup) et qui font la beauté de nos périples à travers le monde.

À ce jour, j'ai traversé quelques frontières pour découvrir les beautés de ce que le monde a à nous offrir. Chacun des voyages que j'ai faits, ce sont tous bien déroulés; je ne me suis jamais fait volée, je ne me suis jamais fait emprisonnée et j'en garde que de bons souvenirs. Toutefois, chacun de ces voyages ont leur lot de mésaventures.

En septembre passé, je suis allée en Corse, une petite île paradisiaque dans la Méditerranée. C'était un voyage magnifique et inoubliable, en fait, j'en rêve encore. Deux semaines de rêves où les randonnées pédestres, les baignades dans la mer, les siestes sur la plage, les excursions en bateau, les bonnes bouffes, les nuits sous la tente, les promenades dans les villes historiques, etc., ont contribué à la réussite totale de ce voyage. Il y a toutefois un élément qui s'ajoute à la liste et qui m'a apporté des sensations encore jamais connues: les routes sinueuses au dessus des falaises où roulait notre petite Kangoo (magnifique partenaire de voyage soit dit en passant).



C'était épeurant par instant et époustouflant par d'autre. (Épeurant, surtout quand nous avons tenté de monter une pente de petites roches et que nous avons plutôt reculé et qu'une falaise nous attendais derrière.)


Bref, cette pauvre petite Kangoo a quelque peu souffert lors de ce périple. Les routes étant très étroites, Kangoo s'est quelques fois heurtée aux rochers ou aux herbes sèches des sentiers empruntés afin de découvrir les petits secrets de l'île de la beauté. À la fin de nos deux semaines, nous étions un peu nerveuses de la remettre dans l'état où elle était à présent. Nous nous en étions servies comme cantine roulante, refuge lors de la tempête de vents et de sables (le toit ouvert pour ne pas suffoquer à l'intérieur), et tout simplement comme véhicule. Donc après deux semaines, Kangoo avait un enjoliveur égratigné et le côté droit maintenant agrémenté d'une portée de musique sans les notes (effet non désiré bien-sûr et créé par ces herbes sèches) et c'est sans parler des 3 tonnes de sable que la voiture contenait de la valise au coffre à gants.

Nous avons donc passé notre dernière soirée au camping à faire un beau body work avec du compound à notre belle protégée qui nous a conduit où nous voulions aller. Le lendemain à l'aéroport, nous avons quitté Kangoo avec beaucoup de nostalgie. Un évaluateur du garage est venu l'inspecter; c'est là que nous avons angoissé le plus... ... pour rien, finalement. Un petit tour vite, vite; inspection de l'intérieur en 2 secondes; vérification du compteur et puis voilà! Des crochets partout et aurevoir les filles, bon retour à Montréal. Euuuuhhh! Ok! C'est tout! Dire que nous avions même pensé à l'emplacement de la voiture en fonction du soleil qui pourrait peut-être faire ressortir les belles lignes de peinture enlevée sur le côté de Kangoo.

C'est sans doute le plus beau voyage que j'ai fait jusqu'à date... Sans ces belles aventures - autant celles en voyage que celles dans nos activités quotidiennes - , la vie ne serait pas aussi amusante et ne donnerait pas autant de sensations.