30 septembre 2007

Faille gouvernementale

J'ai appris dernièrement une horreur, une abomination, un sacrilège, une erreur, une mauvaise nouvelle, à propos du gouvernement conservateur.

Lors d'une visite à la Biosphère, musée de l'environnement, dans le cadre d'un cours, nous avons rencontré le responsable des expositions qui y travaille depuis l'ouverture du musée en 1995. Il nous a avoué avoir droit à un plus grand budget pour la recherche et les conceptions des expos que la majorité des autres musées, étant donné la nature de l'institution, qui se trouve sous la gouvernance fédérale. Là n'est pas l'horreur dont je veux vous parler, quoique ce genre de favoritisme m'horripile au plus haut point même s'il est justifié.


Depuis l'entrée en fonction du gouvernement Harper, la Biosphère est contrainte de ne pas employer les termes «changements climatiques» dans sa programmation puisque le gouvernement en question ne croit pas à ces changements. Selon ces dirigeants, les changements climatiques n'ont jamais existé et ils croient important de ne pas alerter, en milieux muséaux, la population au sujet de ce problème, accroissant de jour en jour.


Bien voyons donc! Où vivent-ils ces conservateurs? Comment peuvent-ils contraindre un musée de l'environnement à ne pas parler des changements climatiques lorsque la mission de cette institution muséale est justement de sensibiliser et d'éduquer la population sur les différents enjeux environnementaux?


On a toutefois tenté de nous rassurer en clarifiant que ce sont les ordres du gouvernement mais que le musée lui-même n'a pas complètement effacé le terme de son vocabulaire, comme l'ont demandé les conservateurs. Malheureusement, nous pouvons être sûr que la Biosphère ne pourra pas faire d'exposition sur cette thématique tant que les conservateurs sont au pouvoir ou bien qu'un miracle se produise et change leur façon de penser. Nous en aurions grandement besoin par contre.
Photo tirée du site web d' Environnement canada:

19 septembre 2007

Aujourd'hui, on se gâte un peu.

Il y a si longtemps que je ne me suis pas gâtée. Auparavant, je pouvais mettre beaucoup d'argent sur ma collection musicale. Depuis quelques années, mes priorités ont changé. Je ne sors plus dans les bars, du moins presque plus, je ne dépense plus, je fais qu'augmenter ma qualité de vie en prenant bien soin de ne pas être étouffée par les dettes (les dettes d'étude ne m'étouffe pas encore; j'essaye d'ailleurs le Cégep sans en avoir recours).

Aujourd'hui je me suis gâtée. Enfin, je rajoute à ma collection deux belles pièces dont il faut vous en faire part puisqu'elles sont pratiquement indispensables à tout amateur de bonne musique.

Xavier Rudd - Food in the Belly

Ici, on peut écouter un peu, mais juste un peu.

Il est si prenant et enivrant. Il calme, il rend heureux et avant tout il est si talentueux. Du haut de sa montagne d'instruments, il nous joue des airs qui peuvent faire penser à du Paul Simon, du Ben Harper tout en demeurant original. Il manie le didgeridoo, ou plutôt les didgeridoos, l'harmonica, le banjo et beaucoup d'autres, avec tant d'habileté. À découvrir et à redécouvrir.

Unkle - War Stories Special Edition - 2 discs: vocals and instrumentals

Ici, encore des extraits pas pire pantoute.

Unkle c'est tout simplement bon. Tout ce que ce collectif crée, est magiquement inspirant et même hallucinant. Ça va dans tous les sens possibles. Il y a de tout dans un même album. Des fois ça déchire, des fois ça pleut, d'autres fois ça dépasse des limites musicales, et même rejoint deux lieux opposés. Sur allmusic, on décrit Unkle comme étant une musique automnale et j'appuie ceux qui ont heureusement décidé d'associer une saison à la musique. L'automne commence et je peux enfin reprendre mes écouteurs et marcher dans les feuilles pour voyager, quelques instants, à travers une portée de notes éclatées.

Un autre paradis s'ajoute à la liste. Et vous, où sont vos paradis?

17 septembre 2007

Fausse pub

Message d'intérêt public:

Nul n'était mon envie de faire un placement de produit dans ce blog. Je voudrais m'excuser à tous ceux que j'aurais pu offenser de quelconque manière, avec le «post» précédent.

Mais maudit que c'était bon et je suis bien contente de l'avoir partagé avec vous.

Bonne semaine à vous tous... la mienne s'annonce un peu folle. Pas grave, c'est quand on bouge que l'on se sent en vie.

14 septembre 2007

Il faut pas chercher plus loin.

Après une semaine de fou, à courir partout...

Après 12hrs de travail...

Après avoir réglé mes démons...

Quelle est la meilleure récompense en ce vendredi soir?



+


=
Je suis au paradis.
Bon vous me direz que je trouve des paradis [1] partout même dans un sac de chips. Ben oui, imaginez-vous donc!
Bonne fin de semaine à tous.
[1] Je dois toutefois me justifier sur cette facilité à trouver le paradis. Je travaille fort, j'étudie fort mais maudit que je sais comment me faire du bien. Je mange très bien tous les jours de la semaine et ne me morfonds pas lorsque je me paye deux ou trois cochonneries. Il faut savoir doser et trouver un équilibre. Et incroyablement, mon équilibre je l'ai et je ne l'ai pas cherché. Il faut se laisser aller aux petitsplaisirs simples de la vie et ce soir, mes chips et ma bière sont mon plaisir (à défaut de pas avoir de bord de l'eau ou de forêt à portée de pied).

6 septembre 2007

Partage

J'ai envie de partager avec vous, quelques photos d'un endroit magnifique. C'est presque le paradis quand j'y repense. J'y ai passé la fin de semaine chaude et ensoleillée que nous venons de passer. (Bon c'est vrai que nous sommes déjà jeudi mais comme mes semaines passent à la vitesse de l'éclair, j'ai l'impression que j'y étais toujours hier.)

Un petit chalet rustique où il faisait bon vivre. Les deux pieds dans l'eau, trois jours durant, je me suis reposée comme jamais. J'ai fait le plein d'énergie et je le ressens dans toutes les parties de mon moi-même.


Petite Payton, nièce de Stephen, débordante d'énergie et de joie de vivre


Des couchers de soleil aux couleurs chaudes





Pour l'instant, c'est ce que je peux vous donner. Mes mots sont bien présents dans ma tête mais le temps me manquent énormément. Je tenais toutefois à vous offrir un petit souffle de vie.