12 juillet 2007

Une petite histoire sur le respect

Vous rappelez-vous de cette petite brocante dont je vous parlais il y a quelques semaines? J'ai récemment appris qu'elle fermait ses portes. Le propriétaire de ce commerce n'est que locataire de l'endroit où il entasse, depuis des années, des centaines de meubles, d'appareils électriques, d'électroménagers datant de décennies toutes différentes les unes des autres. C'est bien triste parce que le voisinage aimait bien cette petite boîte à surprise.

Monsieur X (le sympathique proprio) s'est fait mettre à la porte de son commerce. Monsieur Z (le méchant propriétaire de l'immeuble) ne voulait plus de X dans son chemin. Il veut agrandir sa nouvelle boutique, construite une porte à côté de la brocante, où sa femme vend des meubles et des cossins de décorations à prix faramineux. C'est son droit, en tant que propriétaire de l'immeuble, je vous l'accorde. Toutefois, Z fait la guerre à X qui lui, ne veut que la paix. C'est une guerre passive, comme le font les enfants dans une cour d'école primaire... .... avec beaucoup d'hypocrisie.

Un jour, la femme de Monsieur Z achète un beau fauteuil chez X et l'apporte dans sa boutique pour le vendre 10 fois plus cher. Dernièrement X fait une grande vente pour tenter de vider la place du mieux qu'il peut. Il appose des affiches en rouge: Grande Vente! Quelques jours plus tard, la femme de Z fait de même. C'est très enfantin. Non seulement X perd son local, mais il doit vivre avec ces manigances qui le suivent de jour en jour. Z lui dit: « Tu aurais pu me proposer plus d'argent.»

Cette histoire se termine bien. Monsieur X s'est trouvé un nouveau local. Toujours situé à Saint-Henri, il ira s'installer sur Notre-Dame près du Carré Sir-Georges-Étienne-Cartier. Le coin est génial pour une brocante de ce type; le quartier se développe beaucoup dans ce coin et X ne perdra pas sa clientèle actuelle.

Pourquoi je vous raconte cette histoire? Je suis revenue de travailler ce soir et je me suis arrêtée dire bonjour à Monsieur X comme je le fais souvent lors des journées ensoleillées. Il me disait à quel point il ne veut pas se mêler à cette guerre. Il veut rester tranquille, faire ses petites choses à lui et vivre en paix avec les autres, mais surtout avec lui-même.

C'est si facile de nuire à son prochain pour se valoriser, pour se remonter soi-même dans la société. Mais je crois fortement que le gagnant sera toujours celui qui serre la main à son prochain et qui ne se stresse pas avec des peccadilles du genre. Rien n'arrive pour rien.

1 commentaire:

NONE a dit...

Je ne sais trop quoi dire sinon que je suis bien contente pour le Monsieur X en question. Comme tu dis, rien n'arrive pour rien... Mais surtout ça n'apporte jamais rien à ceux qui s'acharne à vouloir détruire les autres pour pouvoir se remonter ... des gens comme ça il y en a malheureusement trop de nos jour ...