6 février 2007

Élyse en Septembre


En écoutant Julie en Juillet dimanche soir, je me suis rappelée à quel point les voyages sont remplies de faits cocasses (qui ont plutôt l'air de mésaventures sur le coup) et qui font la beauté de nos périples à travers le monde.

À ce jour, j'ai traversé quelques frontières pour découvrir les beautés de ce que le monde a à nous offrir. Chacun des voyages que j'ai faits, ce sont tous bien déroulés; je ne me suis jamais fait volée, je ne me suis jamais fait emprisonnée et j'en garde que de bons souvenirs. Toutefois, chacun de ces voyages ont leur lot de mésaventures.

En septembre passé, je suis allée en Corse, une petite île paradisiaque dans la Méditerranée. C'était un voyage magnifique et inoubliable, en fait, j'en rêve encore. Deux semaines de rêves où les randonnées pédestres, les baignades dans la mer, les siestes sur la plage, les excursions en bateau, les bonnes bouffes, les nuits sous la tente, les promenades dans les villes historiques, etc., ont contribué à la réussite totale de ce voyage. Il y a toutefois un élément qui s'ajoute à la liste et qui m'a apporté des sensations encore jamais connues: les routes sinueuses au dessus des falaises où roulait notre petite Kangoo (magnifique partenaire de voyage soit dit en passant).



C'était épeurant par instant et époustouflant par d'autre. (Épeurant, surtout quand nous avons tenté de monter une pente de petites roches et que nous avons plutôt reculé et qu'une falaise nous attendais derrière.)


Bref, cette pauvre petite Kangoo a quelque peu souffert lors de ce périple. Les routes étant très étroites, Kangoo s'est quelques fois heurtée aux rochers ou aux herbes sèches des sentiers empruntés afin de découvrir les petits secrets de l'île de la beauté. À la fin de nos deux semaines, nous étions un peu nerveuses de la remettre dans l'état où elle était à présent. Nous nous en étions servies comme cantine roulante, refuge lors de la tempête de vents et de sables (le toit ouvert pour ne pas suffoquer à l'intérieur), et tout simplement comme véhicule. Donc après deux semaines, Kangoo avait un enjoliveur égratigné et le côté droit maintenant agrémenté d'une portée de musique sans les notes (effet non désiré bien-sûr et créé par ces herbes sèches) et c'est sans parler des 3 tonnes de sable que la voiture contenait de la valise au coffre à gants.

Nous avons donc passé notre dernière soirée au camping à faire un beau body work avec du compound à notre belle protégée qui nous a conduit où nous voulions aller. Le lendemain à l'aéroport, nous avons quitté Kangoo avec beaucoup de nostalgie. Un évaluateur du garage est venu l'inspecter; c'est là que nous avons angoissé le plus... ... pour rien, finalement. Un petit tour vite, vite; inspection de l'intérieur en 2 secondes; vérification du compteur et puis voilà! Des crochets partout et aurevoir les filles, bon retour à Montréal. Euuuuhhh! Ok! C'est tout! Dire que nous avions même pensé à l'emplacement de la voiture en fonction du soleil qui pourrait peut-être faire ressortir les belles lignes de peinture enlevée sur le côté de Kangoo.

C'est sans doute le plus beau voyage que j'ai fait jusqu'à date... Sans ces belles aventures - autant celles en voyage que celles dans nos activités quotidiennes - , la vie ne serait pas aussi amusante et ne donnerait pas autant de sensations.



1 commentaire:

Num a dit...

Merci pour tes bons mots... ;)